Salut à tous,

Depuis le début de la semaine j'ai eu deux remontées de clients plaisanciers, m'informant chacun d'un renforcement des contrôles en mer !

A noter que même dans des "contrées cooooool" ils exigeraient VRAIMENT le hissage du pavillon national pour au moins les entrées et sorties de port !

Mais c'est pas tout !

Alors que la révision de la division 240, prévoit la possibilité d'une lampe torche en guise de moyen de recherche et de repérage, ils demandent aussi que soient équipés chaque gilets de lampe ou de cyalume.

Et hasard suprême .... voici le mail reçu à l'instant d'un de mes fournisseurs

Bonjour,

Depuis le 1er mai 2015, les bateaux doivent être équipé d’une lampe torche (ou projecteur) ou d’un moyen lumineux individuel  autonome fixé sur chaque gilets ou chaque brassières.

TEXTE OFFICIEL :
Moyen de repérage lumineux « Pour être secouru il faut être vu »
Une lampe torche étanche ou un moyen lumineux individuel (type lampe Flash ou cyalume) d’une autonomie minimale de 6 heures et assujetti à chaque équipement individuel de flottabilité.

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-materiel-de-securite-et-les.html


Cependant depuis quelques semaines ont lieu les premiers contrôles en mer par les Autorités et tous semblent  réclamer d’office ce « feu individuel par gilet » , malgré la présence à bord de lampe torche ; de feu à retournement ou de projecteur.

Aussi afin d’éviter le désagrément d’un rappel à la loi (avec obligation de preuve d’achat du matériel absent à bord lors du contrôle) ou pire d’un procès-verbal,  nous vous proposons dès à présent la fourniture de bâtons chimioluminescent type « CYALUME » (économique, conforme, étanche, flottant et réglementaire) à prix spécial.

Bref ... sans faire les rabat joie ... il vous faut bien vérifier ce que vous embarquez 

sur aucun ...

c'est bien là qu'est le problème ... 

Lors de contrôle ça dépend beaucoup du contrôleur aussi😄😄mais le chalumeau peut être une bonne solution effectivement.
Pour ma part vu que je pars mardi je ne les aurais pas à temps je pense Claude ?

Moyen de repérage lumineux « Pour être secouru il faut être vu »
Une lampe torche étanche ou un moyen lumineux individuel (type lampe Flash ou cyalune) d’une autonomie minimale de 6 heures et assujetti à chaque équipement individuel de flottabilité.

Moi je comprends effectivement qu il faut un moyen lumineux par gilet (extrait tirer de la div 240) c est la lampe torche qui porte à confusion on peut le lire des deux façons

Claude pas grave je me doutais bien 

C'est marqué OU et non ET....

Je dirais que pour ceux qui naviguent en basse Normandie et plutôt au large
nous avons complétement perdu nos liberté depuis 4 ou 5 ans !
partir au large c est un contrôle assuré de juin à septembre...
et parfois même direct sur la cale à bateau, avant même que le bateau ai touché l eau ...
leur dernière invention c est de rendre le gilet obligatoire dans l écluse avant mer
pas de gilet, gros PV !
et ils ont fais du chiffre, maintenant le gens sont au courant donc font gaffe !!!
bref pour faire du bateau, si on tombe sur un pointilleux, on est cuit 
vincent

Bonjour,
Voilà la nouvelle réglementation concernant ces dispositifs lumineux pour le côtier :
Si chaque gilet dispose d'un repérage lumineux, la torche ou tout autre dispositif de phare n'est pas obligatoire.
Enfin, nous avons tous normalement une torche à bord du bateau.  

« 2. Un dispositif de repérage et d’assistance pour personne tombée à l’eau, conforme aux dispositions de l’article 240-2.14. Jusqu’à 6 milles d’un abri, ce dispositif n’est pas obligatoire si chaque membre de l’équipage porte un équipement individuel de flottabilité conforme muni d’un dispositif de repérage lumineux individuel tel que défini au II.2 de l’article 240-2.05. «
(lampes flashs ou bâtons de cyalube)


Voilà la partie qui concerne le semi-hauturier :

« 11. Un dispositif lumineux portatif ou fixe, étanche, qui soit adapté à la recherche et au repérage d’un homme à la mer de nuit.
Bien entendu ce dispositif s'inscrit en plus des moyens individuels en place sur chaque gilet.

Là il faut un moyen plus performant pour la recherche d'une personne tombée à l'eau.
Raison pour laquelle j'ai maintenant un phare de recherche en plus des bâtons de cyalubes pour chaque gilet (même un peu plus).
Même si je ne sors pas de nuit. Enfin ça c'est une autre histoire.

Pour moi, en m'appuyant sur cette nouvelle directive qui est la bible devant un tribunal, les choses sont claires !  

Maintenant, on peut trouver un contrôleur qui vérifiera si les lampes sont bien en place et fixées sur les gilets.

Pour ma part, les bâtons ne sont pas fixés sur le gilet à partir du moment où je ne sors pas la nuit.
En revanche si sortie de nuit, il devait y avoir, je ferai équiper chaque passager d'un gilet avec bien évidemment un bâton fixé sur ce même gilet, en expliquant le principe de fonctionnement.

+1... J'ai toujours eu cela...

Pour ma part il est dans sa housse comme neuf,

Bonjour,
Et oui, surtout quand je vois (parfois) des bateaux avec des adultes ou des adolescents sur la plage avant sans gilets.
Quelle inconscience de la part du chef de bord.
Mais bon pour certains c'est la fête, on rigole et on en oublie les risques................

Je suis assez d'accord. Le gilet assurera la flottabilité de l'homme à la mer surtout si, assommé, il est à demi conscient.

Le coupe-circuit permettra d'arrêter le bateau rapidement à la condition que ce soit le pilote qui tombe à l'eau et sera d'autant plus sécurisant qu'il sera seul à bord.
Se pose alors le problème de la remontée à bord du bateau. Cà, c'est loin d'être gagné car je suis convaincu que pour la plupart d'entre nous, les échelles de bain ne sont pas toujours faciles (voire impossibles) à mettre en place pour une personne à l'eau. Essayez pour voir !

C'est une vraie problématique pour ceux qui, comme moi, naviguent régulièrement seuls ou avec un jeune enfant.

Enfin, pour avoir participé à maints exercices d'hommes à la mer de nuit, sur des bâtiments de la Marine Nationale, je peux vous assurer qu'il n'est pas toujours facile de retrouver un feu à retournement de nuit et une bouée de jour. Alors, sur nos bateaux, à quelques dizaines de centimètres au-dessus du niveau de l'eau et avec un peu de clapot et en admettant que l'homme ait rejoint le feu (ou la bouée) ...

L'usage d'une perche ior faciliterait très certainement la recherche d'un homme tombé à la mer de nuit comme de jour. La perche sera également plus facile à repérer par l'homme tombé à l'eau.

Plus que la bouée fer à cheval et le feu à retournement, je crois que la perche ior apporte une vraie plus-value à la sécurité.

Je crois aussi qu'il faut avoir déterminé un vrai process avec son équipage et qu'il faut parfois s'entraîner à la manoeuvre en jetant un pare-battage par-dessus bord.
Dès que l'homme tombe à l'eau, il faut lui lancer la perche (ou la bouée fer à cheval) ou à défaut un pare-battage pour accélérer la manoeuvre.
L'un des passagers est alors chargé de ne pas quitter l'homme à la mer des yeux pour quelque motif que ce soit.
Pendant ce temps, avec nos traceurs, le pilote marque un mob et entame aussitôt la manoeuvre de boutakoff afin de se réserver le maximum de chance de revenir sur l'homme à la mer.
Le passager qui suit l'homme peut donner des indications sur ce qu'il voit. Les autres SE TAISENT et n'interfèrent surtout pas dans la manoeuvre !!!

L'un des succès de la remontée d'un homme tombé à l'eau reste encore la rapidité d'exécution de l'ensemble de la manoeuvre, ce qui implique de s'entraîner un peu afin de ne pas avoir à découvrir les gestes à réaliser le jour J.

Euh........question à risque Stéphane ....

Excellente idée ! 

Surtout que là où tu penses, il ne sera plus visible

Sur nos propres gilets, j'utilise les lampes à éclats (trouvées chez Claude) positionnées de manière à être visibles après le gonflage   ...
et surtout sans que le fil de contact soit exposé aux embruns ou à la pluie.

Vue du gilet ouvert (photo réalisée lors de l'entretien de celui-ci)